Florent Saclier sur le plateau de BFM TV

Managers du secteur automobile (et pas seulement)❗️
Attirer de jeunes talents, adapter vos équipes aux transitions majeures (digitalisation, électrification, nouveaux usages clients), identifier clairement les freins ou encore faire évoluer vos pratiques managériales… ces défis vous parlent certainement❓

Florent SACLIER, CEO de LEA Partners, invité par NicolasDoze dans l’émission JMLECO sur #BFMBusiness.fr, explique comment LEA Partners accompagne très concrètement les managers face à ces enjeux majeurs.

Transcription de l'entretien de Florent Saclier CEO de LEA Partners avec Nicolas Doze journaliste / éditorialiste économique chez BFM TV

[Nicolas Doze – journaliste, éditorialiste économique]
Bonjour et bienvenue dans #JMLECO, l’émission qui donne la parole aux chefs d’entreprise.
Florent Saclier, bonjour.

[Florent Saclier – CEO LEA Partners]
Bonjour Nicolas.

[Nicolas Doze]
Vous êtes le président de LEA Partners.
Vous êtes un cabinet de conseil à l’origine dans la formation, le recrutement dédié au secteur automobile.
Et puis, vous vous êtes spécialisé dans d’autres métiers que simplement les RH et le recrutement.
On va vous trouver avec toute une série de Consultants dans :
la performance commerciale,
la transformation digitale,
la finance, la transmission d’entreprise (sacré sujet),
le juridique, le fiscal…
Vous avez quasiment toutes les marques « auto » que l’on connaît comme clients.
D’autres maisons comme Oscaro, il y a également des distributeurs.
Donc j’ai vu un panel d’activités très large, métier historique, RH, recrutement.

Quel est le sujet qui vous préoccupe aujourd’hui ?

[Florent Saclier]
Aujourd’hui, on a toujours ce même sujet :
La relation humaine sur les derniers points de contact avec le Client.
Donc dans les réseaux, les réseaux auto, Ils sont notre cœur de métier historique. On travaille encore à 90% dans les métiers de l’automobile, dans les métiers de la distribution.
Et ce qui fait défaut, ce qui est difficile en ce moment, c’est effectivement le travail de ces Managers au quotidien, auprès de leurs jeunes recrues, auprès de leurs jeunes clients.
Car les pratiques évoluent.

[Nicolas Doze]
Des recrues qui sont en contact avec la clientèle finale.. C’est exactement comme cela. aujourd’hui, votre coeur de métier.
Qu’est-ce qu’ils ont, ces Managers de l’automobile ?
Ils ont laissé passer les trains ?
Ils n’ont pas réussi à se mettre à la page ?
Les choses sont allées plus vite qu’eux ?

[Florent Saclier]
Je crois que les choses sont allées plus vite qu’eux.
Sociétalement, la pratique des nouveaux clients, des jeunes clients, des trentenaires des générations Y et Z, lorsqu’ils sont clients ou lorsqu’ils sont nouveaux collaborateurs, ont d’autres habitudes.
Et les Managers n’ont pas forcément été toujours bien formés pour pouvoir embrasser toutes les pratiques de leurs collaborateurs.

[Nicolas Doze]
Donc en fait, là, vous me décrivez un marché qui devient un marché pénurique en termes de main d’oeuvre, avec une attractivité à la baisse, avec une nécessité visiblement assez urgente de repenser pas mal de pratiques.

[Florent Saclier]
Oui, tout à fait. Il faut repenser les pratiques, d’autant que vous le disiez, qu’effectivement les technologies changent.
Le métier se digitalise.
L’électrification des véhicules élargit le champ de compétences requises par les collaborateurs.
Et donc, il est impératif pour les Managers de proximité de pouvoir discuter tant avec le jeune apprenti qui a 15 ans que le futur retraité qui en a 60 ou presque et qui veut travailler comme il a appris à travailler à 40 ans.

[Nicolas Doze]
Avant d’évoquer ce que LEA Partners propose justement dans cette situation, pour asseoir ce que vous me dites, vous avez voulu mettre en place un baromètre. Un baromètre de manière à arriver avec des éléments un peu chiffrés, un peu factuels, un peu indiscutables.

[Florent Saclier]
Exactement. On est en train de le préparer et on aura pour la rentrée de septembre un baromètre avec des indicateurs clés qui permettront à chacun des décideurs chez nos Clients de se positionner dans la branche automobile et par-delà sur la population active sur des indicateurs simples :
le turnover,
le temps à passer pour recruter,
le temps qu’on passe avec un CV ouvert ou une annonce sur Indeed,
ce genre d’indicateur factuel qui permet de voir comment on se positionne sur ce marché.

[Nicolas Doze]
D’accord. Quelle est l’offre de LEA Partners par rapport à la situation que vous décrivez?
Parce qu’elle est complexe,
elle est un peu immatérielle,
elle est un peu culturelle,
elle est un peu humaine,
on n’y répond pas avec un tableur Excel.

[Florent Saclier]
Non, c’est d’abord très humain. Nous, on y répond avec un écosystème de 35 Consultants qui couvrent d’abord tout le territoire, parce que c’est important d’être auprès des Clients, qui sont des Consultants experts de leur métier et qui vont effectivement créer du lien, créer un lien humain pour être un conducteur de ce changement et faire passer finalement la « pastille » de ces évolutions en termes de technicité, de digitalisation… Parce que ça le changement cela s’accompagne.

[Nicolas Doze]
Ce n’est pas simplement de l’humain. Vous constatez que dans les pratiques managériales un peu vieillies,
on peut avoir du retard dans la digitalisation,
on peut avoir des retards finalement à plusieurs niveaux,
peut-être même, je ne sais pas, dans l’intelligence artificielle qui est devenue une sorte de mantra un peu incontournable, peu importe son activité.
Et donc, dans tous ces domaines, vous allez pouvoir dédier un Consultant. Mais encore faut-il que le Manager en face, il ait réussi lui-même à identifier son propre profil pour savoir de quoi il va avoir véritablement besoin. Ce n’est pas si simple.

[Florent Saclier]
En effet, ce n’est pas si simple. Et pour ça, là aussi, on se base sur du factuel. On a un outil de cartographie qui nous permet, en fonction du poste occupé, sur la base de données open source de France Compétences, de pouvoir factuellement établir l’état des compétences des différents collaborateurs de l’entreprise. Ça nous permet de partir d’un diagnostic qu’on partage et sur lequel on construit un plan d’action avec nos experts.

[Nicolas Doze]
Est-ce que tous les gens avec qui vous travaillez ont conscience de ce que vous me dites là ?
Ou finalement réalisent-ils qu’ils ne trouvent plus les personnes dont ils ont besoin, ils ont du mal à recruter sans forcément identifier les raisons ?

[Florent Saclier]
Alors oui, c’est exactement ça.

[Nicolas Doze]
Alors, il faut qu’ils en prennent conscience?

[Florent Saclier]
Ils sont en alerte.
Ils sont dans une situation, on va dire, dans le rouge. Ils sentent qu’ils ne sont pas à l’aise sur certains aspects, mais ils n’ont pas identifié les causes.

[Nicolas Doze]
Ils n’ont pas identifié les causes. Et donc, à partir du baromètre, à partir de la catégorie des compétences, vous allez pouvoir leur permettre de faire exactement leur propre cartographie de la situation.

[Florent Saclier]
Oui, on le partage. Et comme on travaille avec des experts qui connaissent aussi leur métier, on a un discours, on est côte à côte. On n’est pas l’un contre l’autre, mais on est vraiment ensemble pour trouver des solutions.

[Nicolas Doze]
Vous arrivez à couvrir toute la France, là ?

[Florent Saclier]
Oui, tout à fait. Et les DROMs aussi.

[Nicolas Doze]
Ah oui, d’accord. Sacrément large.
Quand on vous entend raconter ça, on se dit qu’effectivement, on a parlé d’humains, d’immatériels, pourquoi serait-ce exclusivement pour le secteur de l’automobile, finalement, cette offre que vous développez ?
Et en plus, moi, je peux vous assurer que les pénuriesde main-d’œuvre, il n’y en a pas que là.
Il y en a énormément dans le bâtiment, il y en a énormément dans l’hôtellerie, il y en a énormément dans la restauration. Pourquoi est-ce que, finalement, cette offre et cet expertise ne pourraient pas s’étendre à d’autres secteurs d’activité ?

[Florent Saclier]
On est tout à fait ouvert, et ça nous arrive par le biais souvent de clients ou d’extensions d’affaires de clients, d’intervenir sur d’autres domaines : le transport, par exemple, qui est un domaine connexe et qui est structuré de façon similaire.
Il y a aussi certains domaines de la distribution qui fonctionnent avec des réseaux B2B et avec lesquels on a beaucoup de similitudes. Nous sommes tout à fait disponibles pour effectivement élargir notre spectre d’intervention.

[Nicolas Doze]
Florent Saclier, imaginez que là, il y a un Manager justement, qui d’ailleurs vous connaît peut-être déjà, et qui se dit : tiens, ce qu’il vient de raconter, je m’y retrouve, c’est mon sujet, mais je ne l’ai pas justement vraiment cartographié. Il fait quoi après nous avoir écouté ?

[Florent Saclier]
Il m’appelle.

[Nicolas Doze]
Il vous appelle ?

[Florent Saclier]
Il m’appelle.

[Nicolas Doze]
Il vous appelle et il vous dit : effectivement, dans tous les différents items qu’on a cités par rapport aux problèmes de management et aux problèmes de recrutement, ça correspond un petit peu à ce qu’il vit sans qu’il arrive exactement à mettre des mots et des définitions partout.

[Florent Saclier]
Oui, c’est ça. On va prendre un temps pour diagnostiquer son entreprise.
On travaille beaucoup aux côtés de PME, voire même de TPE.
On fait un état des lieux et puis on décide d’un plan d’action. Et on l’accompagne dans la mise en œuvre du plan d’action.
Ce qui est particulièrement important dans le changement, c’est qu’on s’entend assez rapidement sur le diagnostic, mais ensuite, il faut le conduire. Et là, il faut être épaulé, parce que le quotidien reprend ses droits, les mauvaises habitudes, entre guillemets, reprennent leurs droits. Et il faut sortir de cette ornière pour passer à une structuration un petit peu plus longue.

[Nicolas Doze]
Plan d’action, ça va durer combien de temps, grosso modo ?

[Florent Saclier]
C’est rapide, un trimestre, un semestre.

[Nicolas Doze]
Un trimestre, un semestre. Et on peut changer de braquet. Vous avez déjà engagé ça avec des Managers et vous avez obtenu des résultats ?

[Florent Saclier]
Bien sûr.
On a travaillé la structuration du réseau Yamaha sur la « relation client » avec les Managers de proximité du réseau, 215 agences.
On a travaillé avec un réseau qui s’appelle Axial récemment. Il leur faut prendre conscience de l’importance de la pratique managériale au quotidien, aux côtés des carrossiers et des apprentis.

Donc, oui, c’est notre métier de tous les jours.

[Nicolas Doze]
Merci, Florence Saclier,président de LEA Partners.

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